Cette nouvelle est tombée comme une bombe pour les scientifiques: le rayonnement électromagnétique peut causer des maladies graves telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Ainsi, après les études NTP, Ramazzini, Reflex et bien d’autres, des preuves scientifiques supplémentaires des effets nocifs massifs du rayonnement des téléphones portables ont été fournies. Mais quels sont les résultats de l’étude suisse à grande échelle, réalisée pour le compte du gouvernement suisse?

Le rayonnement favorise le stress cellulaire oxydatif et l’inflammation dans le corps

Le fameux stress cellulaire oxydatif est la cause de l’inflammation dans le corps. Ce dernier peut conduire à des maladies graves telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les rhumatismes et le diabète. Les maladies du système cardiovasculaire et d’autres sont également souvent attribuées à l’inflammation causée par le stress cellulaire oxydatif.

La conclusion logique: il faut réduire le stress cellulaire oxydatif et donc l’inflammation dans le corps. Mais comment le stress cellulaire oxydatif se produit-il en premier lieu?

Le stress cellulaire oxydatif est causé par une surproduction de radicaux libres, déclenchée par des influences environnementales externes telles que les pesticides, l’ozone, les gaz d’échappement des voitures et le rayonnement électromagnétique.

Dans une évaluation (Review) de nombreuses études scientifiques menées sur une période de dix ans, des chercheurs suisses sont arrivés à la conclusion suivante: le rayonnement électromagnétique favorise le stress cellulaire oxydatif et peut donc conduire à de nombreuses maladies graves.

Le plus grave: dans ces études scientifiques, il s’agissait principalement de rayonnements à haute fréquence tels que ceux des téléphones portables. Cela concerne les ordinateurs portables, les tablettes et tous les appareils numériques modernes. En outre: les enquêtes se sont limitées aux expositions aux rayonnements dans le cadre des valeurs limites légales actuellement applicables.

En d’autres termes: l’exposition aux rayonnements des téléphones portables, ordinateurs portables et autres à laquelle toute personne est exposée quotidiennement est déjà trop élevée pour notre corps. Le corps réagit à l’irradiation continue avec le stress cellulaire oxydatif et par la suite avec l’inflammation et souvent des maladies graves. Dans ce contexte, les valeurs limites légales, qui sont censées réglementer le rayonnement subi par les gens, sont tout simplement trop permissives.

De plus: L’exposition aux rayonnements continue d’augmenter massivement de jour en jour. D’une part par le fait que nous utilisons de plus en plus d’appareils numériques (par ex., en télétravail ou en école en distanciel), d’autre part par l’expansion rapide de la 5G, qui nécessite jusqu’à dix fois plus de mâts de transmission.

Les médecins demandent l'arrêt du déploiement de la 5G

Depuis des années, de nombreux médecins et scientifiques du monde entier demandent à l’OMS de classer les rayonnements à haute fréquence comme «certainement cancérigènes». Malgré les études approfondies, le rayonnement des téléphones portables et autres appareils numériques est toujours considéré uniquement comme «potentiellement cancérigène».

Dans le même temps, de plus en plus d’experts à travers le monde appellent à arrêter l’expansion de la 5G. Parmi eux comptent, par exemple, l’épidémiologiste canadien John William Frank, qui, comme beaucoup de ses collègues, réclame un moratoire sur la 5G sur la base de la situation actuelle des études sur la 5G.

Dans son article du mois de janvier 2021 dans le Journal of Epidemiology and Community Health Frank souligne la controverse opposant les agences d’État et les scientifiques indépendants: Alors que les premiers affirment toujours qu’il n’existe aucune preuve scientifique concluante d’un effet nocif de la 5G, de leur côté les études scientifiques, prouvant avec précision les dommages médico-biologiques causés par la 5G se multiplient.

Les premiers pays réagissent

Sur la base de ces études, certains pays sont parvenus à la conclusion que les rayonnements à haute fréquence doivent être tenus à l’écart des enfants en particulier. En France, en Israël, à Chypre et en Russie, le WiFi est interdit dans les jardins d’enfants et son utilisation dans les écoles primaires est restreinte. La Belgique a interdit la vente de téléphones portables aux enfants de moins de sept ans.

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